Réalisée en 1869 sur les chutes cumulées de deux anciens sites hydrauliques , cette installation comprend une roue Sagebien de 11 m de diamètre et de 6 m de large. D’un poids de 83 tonnes, cette roue nécessite 9 m3/s sous une hauteur de chute de 1,3 mètre, pour une puissance de 150 chevaux. Elle a naturellement été rénovée plusieurs fois depuis sa création, dont la dernière en 1981.
La roue dentée liée à la roue à aubes mesure 5m de diamètre et porte 100 dents de 5 cm de largeur. La transmission se fait par deux roues dentées qui portent les bielles des pistons. Le rapport de réduction entre ces roues est de 3 : les petites roues font trois tours pendant que la grande en fait un. La vitesse nominale de la roue est de 1,5 tour par minute.
AgrandissementLensemble actionne quatre pompes volumétriques à double effet, construites par Delahaye-Durit et Sibut d’Amiens. Les pompes permettent de relever de 12 m un débit journalier de 27 000 m3.
C’est un exemple rare d’une installation industrielle datant de plus d’un siècle et fonctionnant encore parfaitement. Cette machine est aujourd’hui classée Monument historique.
En 1991, le musée de Trilbardou ouvre ses portes à lemplacement de lancien atelier. On trouve dans cette salle le pont roulant d’origine, parfaitement entretenu.
L’usine de Trilbardou continue son travail de pompage durant la saison sèche pour rehausser le niveau du canal de lOurcq qui amène chaque jour au bassin de la Villette environ 280 000 m3 pour permettre la navigation sur le réseau des canaux de Paris et alimenter la capitale en eau non potable.
L’association Au Fil de l’Ourcq assure les visites de groupes sous convention avec la Ville de Paris, dans la mesure des disponibilités de ses bénévoles, et pour le public à certaines dates (voir sur Site).
Photo : Bernard Gendre
Contact :Email : aflo@aufildelourcq.org
Site Internet : http://www.aufildelourcq.org/index.htm