Ce moulin situé à une altitude de 209 mètres, est appelé ainsi car il appartenait à un nommé Pierre de Cos.
Son histoire est ancienne. En effet il est mentionné dès 1625 dans le compoix de Montlaur. Après avoir changé plusieurs fois de mains, il fut acquit en 1822 par un riche meunier du village d’Escalquens, Louis Noël Sambres, qui fit bâtir la maison du meunier. Jusqu’à cette époque le moulin ne possédait qu’une seule paire de meules disposée à l’étage. Au dessous était situé le logement du meunier qui y vivait en famille. Les registres paroissiaux révèlent trois noms de meuniers qui naquirent, vécurent ou moururent au moulin même, au cours du 17ème et 18ème siècles. Il s’agit de Villepinte, d’Ayral et de Blanc.
Le moulin fut refait dans plusieurs parties en 1825. Deux portes furent aménagées, l’une au nord, l’autre au sud, et deux paires de meules furent installées à la place où vivait le meunier. La mouture des céréales, au moyen du vent a cessé vers 1935. Cependant, le dernier meunier, Bernard Sambres, le fit fonctionner avec un moteur diesel jusqu’en 1954. Aujourd’hui s’il ne possède plus ses ailes, ce qui est regrettable tant ce moulin est vénérable, le toit, l’arbre moteur et les meules sont dans un état parfait. A remarquer sous les trémies, les deux têtes de chevaux superbement sculptées et ornées. Le mécanisme d’entraînement lui aussi en très bon état, se trouve, chose peu commune, sous la chambre des meules.
Il ne faut pas manquer de s’attarder un peu sur la girouette qui comme l’indique son propriétaire, est unique en Lauragais. Elle représente une bannière ajourée à une croix des Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem. La hampe se terminant par une fleur de lys. (Texte de Pierre Mercié).
Le propriétaire de ce moulin est une personne âgée et en petite santé. Il n’est pas assuré pour les accidents qui pourraient se produire dans son moulin. Aussi il ne tient pas (et on le comprend), à ce que ses coordonnées figurent sur un quelconque site. Toutefois dans des circonstances particulières il serait disposé à faire visiter son moulin. Vous pourriez alors contacter l’auteur de cet article afin qu’il lui pose la question.