La restauration de ce beau moulin-cavier a franchi une étape importante au cours du printemps 2005. Depuis plusieurs mois, les maçons de l’entreprise Bonnel, de Champigné, spécialisée dans les travaux pour les Monuments historiques, travaillaient sur la maçonnerie du moulin, masse, et cône du massereau.
Le pivot composé des soles, de la huse et des racinaux, fut d’abord posé dans le cône du massereau, qui n’avait pas été démonté, ce qui a rendu le travail délicat.
La hucherolle, construite dans les ateliers CROIX, de la Cornuaille, fut transportée et déposée à terre, près du moulin, pour les travaux de couverture, puis levée pour être posée sur son pivot.
Le moulin, débarrassé des échafaudages qui en masquaient la vue, apparaît maintenant dans toute sa splendeur.
L’échelle et les ailes Berton feront l’objet de la troisième et ultime tranche de travaux. L’Anjou pourra s’enorgueillir d’un nouveau cavier restauré, le plus beau peut-être.