Le moulin de Langlade est mentionné pour la première fois
En 1211 : lors d’une reconnaissance passée par Guillaume Alban, pour deux terres sises au lieu dit » Ad Molinar » (au Moulin)
– Cartulaire du Chapitre de Nismes, faisant état des possessions ecclésiastiques sur le territoire de Langlade.
En 1597 : deuxième mention lors de l’établissement du comtoisà clausades, concernant la redevance foncière.
En 1634 : la Carte de Tassin, situe le moulin sur une hauteur.
En 1693 : le moulin est encore un bien noble, il est donc exempt de taille.
Au XVIIIème siècle, le moulin est lié à la guerre des Camisards et à Cavalier, qui vient s’y reposer avec ses troupes.
En 1781 : le moulin est situé, sur la carte de Cassini
En 1809 : le moulin est mentionné dans le recensement des moulins en activité.
En 1835 : le moulin est mentionné sur le cadastre Napoléonien.
En 1852 : le moulin cité encore en activité dans les statistiques des moulins à céréales.
En 1868 : le moulin est mentionné sur le dictionnaire topographique du Gard de E.Germer-Durand page : 174.
En 1906 : trente hectares de pins d’Alep sont plantés au Castellas et au Moulin à Vent.
En 1992 : il devient propriété de la commune.
Son Architecture :
Nous propose la noblesse de sa couronne en pierre de taille qui supporte un toit orientable.
Ses meurtrières mystérieuses dont l’usage a pu être la ventilation des meules et du mécanisme évitant ainsi l’échauffement.
Sa tour en forme de fût cylindrique régulier.
Son équipement est classique, une paire de meules, entraîné par les ailes à toiles.
Son intérêt pédagogique :
Voilà de quoi passionner les jeunes générations qui ont été associées à sa rénovation, dans le cadre d’un programme pédagogique mise en place par l’école communale, et qui comprendront dès lors pourquoi : « ton moulin va trop vite … » tout en découvrant le fonctionnement des engrenages.
Voilà de quoi passionner également les collégiens qui pourront vivre en direct » les lettres de mon Moulin « .
Ils pourront aussi étudier l’évolution historique et économique des moulins, remplacés par les minoteries à l’ère industrielle.
Son intérêt touristique :
Le meunier (bénévole) portera la farine au four à pain communal, et la bonne odeur du pain pétri et cuit au four du village devrait un jour proche titiller nos narines autour d’une fête du renouveau et du maintien des gestes.